Dr Mark S. Freedman, neurologue et directeur de la clinique de SP d'Ottawa
L’Ectrims a été
un événement très intense avec15 000 présentations magistrales et par affiche,
et plus de 9000 et peut-être même 10 000 participants. Il s’agit probablement
du plus gros congrès à ce jour sur la SP.
Dr Freedman, et Nadine |
Plusieurs
aspects de la SP y ont été abordés : pathologie, immunologie, modèle de
SP, IRM, biomarqueurs, nouveaux traitements. C’est toujours excitant d’en
apprendre plus sur les traitements potentiels. J’ai été particulièrement
intéressé par les études sur le potentiel thérapeutique des lymphocytes B, il y
a eu des rapports sur trois études majeures, ce qui est exceptionnel.
L’ocrélizumab a
également donné de bons résultats pour la forme cyclique comparé à l’interferon
et a également donné de bons résultats dans la forme progressive primaire. Le
traitement pourrait aussi potentiellement fonctionner chez certaines personnes
qui ont une forme progressive secondaire. Ça pourrait dépendre notamment du
niveau d’activité de la maladie, nous n’avons pas encore toutes les réponses.
Une autre étude
intéressante venait d’un groupe de France qui avait étudié la prise de hautes doses
de vitamine B7 (biotines). L'étude portait sur les formes progressive primaire et
secondaire et a démontré une amélioration, notamment de l’EDSS et de la vitesse de
marche. On a rarement parlé d’un traitement qui permet une récupération.
Cette étude est surprenante.
Je travaille actuellement sur une étude sur les
cellules souches. Il y a une mauvaise compréhension de ce que sont les cellules
souches. Certaines personnes ont voyagé à travers le monde pour recevoir des
traitements qu’elles croyaient être des cellules souches ,mais nous ne savons
pas de quoi il s’agissait exactement.
Notre étude
fait partie d’un essai clinique international qui porte plus précisément sur
les cellules souches mésenchymateuses (CSM). Plusieurs personnes en Europe ont
été recrutées et nous sommes heureux de donner l’opportunité à des Canadiens de
s’y joindre. Les CSM sont présentes dans de nombreuses parties de l’organisme,
notamment la moelle osseuse, la peau et les graisses. Il a été démontré que les
CSM entravent l’inflammation et participent à la réparation des tissus nerveux,
ce qui en fait des candidats intéressants pour le traitement de la SP. Nous
souhaitons que ce traitement ait un impact sur la progression de la maladie
mais aussi qu’il permette une certaine récupération.
L’étude se
déroulera à deux endroits au Canada et recrutera 20 participants à Ottawa et 20
à Winnipeg. Elle comporte des critères autant pour les formes progressives que
pour la forme cyclique.
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