vendredi 6 novembre 2015

Facteurs de risque modifiables de la SP

Conférence du Dr Brent Richards, professeur associé de médecine, William David Scholar, chercheur boursier et clinicien scientifique de la FRSQ à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif.

Le Dr Richards explique que beaucoup d’études visent à identifier les facteurs qui contribuent à l’apparition de la sclérose en plaques. Parmi les facteurs environnementaux souvent mis en cause figure une carence en vitamine D.

Le Dr Richards et une équipe de chercheurs ont utilisé une méthode appelée « randomisation mendélienne » pour déterminer si de faibles taux de vitamine D augmentaient le risque de SP. La randomisation mendélienne est fondée sur le principe voulant que l’enfant hérite de façon aléatoire des gènes de ses deux parents au tout premier stade du développement et que, par conséquent, les gènes d’une personne ne subissent pas l’influence de facteurs externes ou de maladies.

Une étude portant sur une cohorte de 14 498 personnes atteintes de SP et de 24 091 sujets sains (toutes ces personnes étaient d’origine européenne), a permis à l’équipe du Dr Richards de démontrer de façon convaincante que de faibles taux de vitamine D augmentaient le risque de SP. De plus, ces résultats justifient la poursuite de travaux de recherche visant à déterminer si le fait d’augmenter les taux de vitamine D (prise de suppléments, alimentation adaptée ou exposition au soleil) pourrait réduire le risque de développer la SP. Ce type d’étude est très important puisque le Canada est le pays où l’on retrouve le plus de SP et où l’exposition aux rayons du soleil en hiver est réduite.

Nadine et le Dr Richards


Pour en apprendre davantage : https://beta.scleroseenplaques.ca/nouvelles-sur-la-recherche/article/une-analyse-genetique-sophistiquee-revele-quun-faible-taux-de-vitamine-d

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