mardi 7 juin 2016

Entrevue avec Luc Healy, étudiant au post-doctorat, Université McGill

Pouvez-vous nous expliquer le sujet de vos travaux?
Mes travaux portent sur les tissus humains et je suis supervisé par les Drs Antel et Bar-Or. Certains travaux de laboratoire menés sur des souris donnent de bons résultats, mais malheureusement, les résultats ne sont souvent pas transposables chez l'humain et ne mènent donc pas au développement de traitements.

Au lieu d'étudier une maladie semblable à la SP chez les souris, nous étudions les tissus humains en laboratoire afin de pouvoir ensuite répéter d'éventuels résultats positifs chez l'être humain.

Les Drs Bar-Or et Antel ont accès à des tissus de cerveaux humains de personnes qui ont l'épilepsie. Nous les activons in-vitro en simulant de l'inflammation semblable à la SP. Nous croyons que ce type de simulation est plus près de la SP que l'EAE chez la souris. Il y a juste sept endroits au monde où ce type de recherche peut être mené, nous devons en tirer le plus possible d'information.

Quelle présentation vous a le plus intéressé?
La présentation du Dr Barry McColl m'a beaucoup intéressé. Il a démontré la diversité des microglies dans le cours de la vie. Les microgolies sont différentes d'une partie à l'autre du système nerveux central. Lorsque l'humain vieillit, les microglies changent à un rythme différent. Je trouve que les résultats qu'il vient de publier sont très cool.

Microglies : Le système nerveux central est séparé du reste du corps et les microglies y sont confinées. On retrouve des macrophage dans le reste du corps qui sont similaires mais différentes des microglies; elles sont un peu comme des cousines. Elles peuvent voyager dans le corps alors que les microglies ne peuvent pas. Lorsque les microglies disparaissent, elle ne sont pas remplacées. Elles sont les pompiers, les premiers répondants qui défendent le système nerveux central. De plus, lorsqu'il y a une menace, elles dictent aux autres quoi faire, elles recrutent d'autres cellules, ce qui peut résulter en la démyélinisation dans le cas de la SP.

Pourquoi avoir choisi de vous consacrer à la SP?
Je suis irlandais d'origine et tout comme au Canada, il y a beaucoup de SP dans mon pays. Je suis intéressé par la recherche pouvant mener au développement de traitements. J'aimerais contribuer à stopper la SP.



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