vendredi 12 octobre 2012

Forme cyclique et grossesse

I. Karp, A. Manganas, M.-P. Sylvestre, E. Roger, A. Ho, P. Duquette

Une équipe dont fait partie le Dr Pierre Duquette, neurologue et directeur de la clinique de SP du CHUM (Montréal), a mené une étude sur l’impact de la grossesse sur l’évolution à court et à long terme de la forme cyclique de la SP. La crainte d’avoir une poussée dans la période post-partum est très présente alors les données pourront aider les femmes désirant avoir des enfants à faire des choix éclairés.

Visuel résumant l'étude sur la grossesse et la forme cyclique de SP
Les participantes ont été identifiées et recrutées à l’aide de la base de données des patients du CHUM (1977-2010). Ce sont 261 participantes enceintes et 427 qui ne l’étaient pas qui ont pris part à l’étude, toutes avaient la forme cyclique. Elles ont été suivies pendant 10 ans et on a recueilli des données sur leur style de vie et sur leurs caractéristiques cliniques. On voulait surtout noter leur taux de poussées, le délai avant d’en arriver à un score EDSS de 4 et le nombre d’années avant l’évolution vers la forme secondaire progressive.

Cette étude suggère que la grossesse chez les femmes ayant une forme cyclique de SP pourrait ralentir l’évolution de la maladie à court terme, mais il semble y avoir un effet à retardement à long terme. Elle laisse croire aussi qu’il serait préférable d’attendre d’avoir l’âge de 25 ans avant de tomber enceinte. Un délai de 3 mois serait également souhaitable à la suite d’une poussée.

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