La première chose que j’ai apprise est que l’on fait de
la recherche non seulement sur l’activité physique et la SP avec les humains
(ça va de soi) mais également sur le modèle animal de la SP (EAE). Il faut
comprendre que l’EAE est une maladie semblable à la SP que l’on induit chez les
souris. L’EAE cause une paralysie progressive et on a remarqué que chez les
souris actives, la paralysie arrivait plus tard que chez les souris inactives.
Plusieurs études ont été menées dans le modèle animal de la SP. Les résultats
sont variables parce que l’intensité des exercices était différente dans chaque
étude. On a remarqué que l’intensité est une variable ayant un impact significatif
sur les résultats.
Dans le passé, l’aggravation des symptômes après l’activité physique causait de l’inquiétude et l’on croyait que ça pouvait aggraver la maladie. On sait maintenant que ce phénomène est temporaire.
On ne connaît pas exactement la proportion de personnes ayant la SP qui font de l’exercice régulièrement mais on comprend de mieux en mieux les barrières qui empêchent les gens d’être actifs. On sait que la plupart du temps, plus la maladie évolue, moins la personne est active. Les conférenciers ont cité une étude canadienne dont les résultats ont été publiés récemment (mars 2013).
Dans le passé, l’aggravation des symptômes après l’activité physique causait de l’inquiétude et l’on croyait que ça pouvait aggraver la maladie. On sait maintenant que ce phénomène est temporaire.
On ne connaît pas exactement la proportion de personnes ayant la SP qui font de l’exercice régulièrement mais on comprend de mieux en mieux les barrières qui empêchent les gens d’être actifs. On sait que la plupart du temps, plus la maladie évolue, moins la personne est active. Les conférenciers ont cité une étude canadienne dont les résultats ont été publiés récemment (mars 2013).
Miho Asano, Pierre Duquette, Ross Andersen, Yves Lapierre, Nancy E. May. Exercise
barriers and preferences among women and men with multiple sclerosis.
http://informahealthcare.com/doi/abs/10.3109/09638288.2012.742574
http://informahealthcare.com/doi/abs/10.3109/09638288.2012.742574
On remarque que la progression de la SP amène une
aggravation des symptômes et que cette dernière a un impact sur la capacité à
faire de l’exercice et que l’inactivité peut aggraver certains symptômes. Une
question demeure sans réponse : Est-ce que l’exercice peut retarder
l’évolution de la SP?
Il a ensuite parlé de différentes études et il y a une constante. Il y a peu d’abandon dans les recherches qui utilisent des exercices d’intensité faible ou modérée. L’observance au programme d’activité physique est excellente, il n’y a pas d’effets secondaires importants et le programme ne cause pas plus de poussées. Par contre, dans des essais cliniques utilisant des programmes d’exercices de grande intensité, il y a beaucoup d’abandon et d’intermittence dans la pratique d’activité physique. Il est préférable de choisir un type d’exercice selon ses goûts pour augmenter la motivation.
Les limites des études : elles sont à court terme, la mesure des
résultats se fait en clinique seulement, les participants ont tous une forme
cyclique. Un consensus existe sur l’importance de l’activité physique, nous
avons cependant besoin de plus de données sur la pratique optimale de
l’activité physique. Les chercheurs croient que la clé est d’aider les gens à
changer leurs habitudes et ainsi faire chaque jour minimalement 30 minutes
d’activité physique par cumulation (loisirs, ménage, transport, etc.). Ils
croient que l’on devrait aider les gens à établir des stratégies pour atteindre
cet objectif.Il a ensuite parlé de différentes études et il y a une constante. Il y a peu d’abandon dans les recherches qui utilisent des exercices d’intensité faible ou modérée. L’observance au programme d’activité physique est excellente, il n’y a pas d’effets secondaires importants et le programme ne cause pas plus de poussées. Par contre, dans des essais cliniques utilisant des programmes d’exercices de grande intensité, il y a beaucoup d’abandon et d’intermittence dans la pratique d’activité physique. Il est préférable de choisir un type d’exercice selon ses goûts pour augmenter la motivation.
La méta-analyse des données sur l’activité
physique et la SP a démontré qu’on a besoin d’outils de mesure des bienfaits de
l’activité physique standardisés pour qu’une future méta-analyse puisse fournir
des données robustes qui guideraient les médecins et spécialistes de l’activité
physique. Un groupe de travail international travaille actuellement à les
établir.
Information complémentaire : On peut
consulter les Directives canadiennes en matière d’activité physique à
l’intention des adultes atteints de sclérose en plaques au lien suivant : scleroseenplaques.ca/activitephysique/index.html
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